lundi 25 mars 2013

Le bien être à l'école : une gageure pour les enfants à haut potentiel ?

Nos zèbres ont un haut potentiel intellectuel, et pourtant, tous ne sont pas en réussite scolaire, loin de là !
Nous connaissons bien leur propension à rêver ou au contraire à être hyper actif…
Mais comment les aider, nous, leurs parents ?

lundi 18 mars 2013

Qu'est-ce que la dysgraphie ?


L'acte d'écrire est tout d'abord un moyen de conserver et de transmettre un message. Il permet la mémoire dans l'espace et le temps, des pensées, des actes. Il a pour fonction de fixer une parole, de proposer une représentation personnelle. C'est un acte psychomoteur qui met en oeuvre le psychisme et la motricité. Il a un rôle social, comporte des usages et des normes. Enfin, c'est un acte personnel, volontaire et conscient.

Les stades de l'écriture graphique peuvent être déclinés comme suit :
  • vers 12 mois, commencent les premiers tracés, les traces laissées par l'enfant
  • le stade pré-calligraphique avant 6 à 7 ans est caractérisé par des courbes anguleuses, des traits cabossés, une trajectoire mal assurée, des dimensions variables, une inclinaison mal contrôlée, la juxtaposition de lettres, l'absence de marges.
  • le stade calligraphique entre 10 et 12 ans environ. L'enfant est alors plus détendu, il guide son crayon, il connaît les formes des lettres et gère les enchainements.
  • dans le stade post-caligraphique, après 10-12 ans, l'enfant acquière de la rapidité, la maîtrise du geste, la vitesse. Sa pensée est plus riche et complexe. Le tracé se personnalise.
Chez les enfants à haut potentiel, ces phases ne sont pas nécessairement suivies dans cet ordre, ni linéaires. En effet, l'information est traitée très rapidement. Les apprentissages de la lecture et de l'écriture ne sont pas nécessairement simultanés. Bien souvent, l'enfant à haut potentiel sait lire à l'arrivée au CP, il a un langage riche et rapide. Mais le mouvement de la main est bien lent... La combinaison des deux fait que cela se bouscule ! La pensée est bien plus vive que la main. On a alors un syndrome de dys-synchronie, encore appelé décalage psychomoteur. Ce phénomène est accentué avec les sauts de classe.